« Alors que je lis le livre de Georges Didi-Huberman Sentir le grisou, je tombe sur cette phrase : Il n’y pas de meilleure ruse pour les catastrophes que l’apparente normalité du temps qui passe. » Pierre Pontvianne
Elle sera le point de départ de là-SEXTET.
L’action se déroule dans l’épaisseur de l’instant.
Propagation, passages, réminiscence … contamination.
« Onde. Onde. Onde. Puis du temps. Puis une fracture. »
Dans cette pièce chorégraphique, les matières agissent comme des virus, et plantent en nous quelque chose d’inéluctable. Une tension continuelle émane de la fusion des gestes qui glissent les uns dans les autres. Le mouvement se déploie dans un interstice temporel qui se dilate.
Objet de propagation, raz-de-marée qui nous rattrape, tsunami musical qui nous submerge … là-SEXTET fige notre attention, et nous nous retrouvons pétrifiés, comme devant une onde de choc.